Comme les abeilles, les fourmis des bois vivent en communautés rigoureusement organisées, et sont divisées en castes aux tâches clairement définies. Ces communautés édifient des fourmilières en forme de dôme qui peuvent atteindre jusqu'à 2 m de haut et 4 m de diamètre. Ces fourmilières vont plutôt se construire à l'est et dans des forêts claires, des lisières ou près de routes pour bénéficier plus rapidement de la chaleur du printemps. Ce 19 avril près de 25 fourmilières ont été recensées sur un parcours d'un kilomètre et demi.
Les fourmilières améliorent les qualités du sol à proximité via le travail des fourmis et les apports organiques. Les besoins annuels d’un grand nid comptant un million de fourmis des bois s’élèvent à environ 30 kg d’insectes (soit 10 millions de proies environ) ainsi qu’à quelque 500 kg de miellat.
Les fourmis assurent la dissémination des graines dont certaines exclusivement par les fourmis, un phénomène appelé myrmécochorie et ce en particulier le lamier, la perceneige, la corydale ou la violette.
Les fourmis rousses peuvent également être prédatrices d'autres insectes et ce notamment lors de pullulations où elles peuvent réguler des ravageurs sur environ 25 ares.
Les fourmilières peuvent aussi subir les attaques des geais, des pics, des tétras qui se nourissent des larves mais aussi se nettoient grâce à l'acide formique.
Ces fourmis besogneuses sont essentielles pour les forêts et doivent à ce titre absolument être respectées.
La fourmi rousse des bois, fiche technique CNPF HdF
Les fourmis des bois : biologie et répartition
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