L'association Francis Hallé pour une forêt primaire veut faire renaître une forêt primaire en Europe de l'ouest. Ce projet a émergé en 2018 et s'est mis en route en 2019 avec la création de la dite association.
Elle a pour dessein de créer un vaste ensemble de 70 000 hectares (26 kms x 26 kms) à cheval sur une frontière où les forêts seraient laissées à leurs libres évolutions sur plusieurs siècles. Les zones frontalières souvent montagneuses sont plus susceptibles d'associer deux pays et donc d'intéresser les instances européennes.
Deux zones situées dans le Grand Est sont arpentées depuis 2021 : les Ardennes et les Vosges du Nord. Cette dernière zone correspondrait à un grand carré entre les villages de Baerenthal (57)l, Birlenbach (67), Hauenstein (D) et Winzeln (D). Ce territoire est aujourd'hui plutôt exemplaire en terme de respect de l'environnement et souhaite conserver la possibilité d'une développement harmonieux et durable avec ses forêts.
De nombreux élus des Ardennes et des Vosges du Nord ont déjà exprimé leurs refus de ce projet et ne souhaitent pas être dépossédés de leur environnement proche.
Le Parc Naturel Régional des Ardennes a affirmé son opposition et le conseil scientifque du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord a émis des réserves à ce projet.
Sur d'autres continents, les grandes réserves naturelles ont montré leurs limites de fonctionnement si les populations locales n'y sont pas associées ou favorables.
Mais un lobbying discret et malicieux se poursuit à Paris, Bruxelles et Strasbourg pour faire la promotion de ce projet avec ses biais de communication.
Coup d'arrêt pour le projet de forêt primaire dans les Ardennes
La prise de position des communes forestières du Grand Est
L'analyse de P Bonhomme dans FPGE N° 19 de 2023 (page 16)
La position du Conseil Départemental des Ardennes
La motion du Parc Naturel Régional des Ardennes
La position de la commune de Niederbronn les Bains
Est Republicain du 3 février 2024
La pétition du député Cordier dans les Ardennes
et pour nos voisins allemands également concernés mais pas nécessairement informés, le texte en allemand
Der Verein Francis Hallé für einen Uhrwald möchte einen Uhrwald in Westeuropa wiederbeleben. Dieses Projekt entstand im Jahr 2018 und startete 2019 mit der Gründung des besagten Vereins.
Ziel ist die Schaffung einer riesigen Fläche von 70.000 Hektar (26 km x 26 km) an einer Grenze, in der die Wälder über mehrere Jahrhunderte hinweg ihrer freien Entwicklung überlassen werden. Grenzgebiete, die oft gebirgig sind und eher an zwei Ländern beteiligt sind daher für europäische Behörden von Interesse.
Seit 2021 werden zwei Gebiete im Landkreis Grand Est untersucht : die Ardennen und die Nordvogesen. Diese letzte Zone würde einem großen Platz zwischen den Dörfern Baerenthal (57)l, Birlenbach (67), Hauenstein (D) und Winzeln (D) entsprechen. Dieses Gebiet ist heute in Bezug auf den Respekt vor der Umwelt vorbildlich und möchte mit seinen Wäldern die Möglichkeit einer harmonischen und nachhaltigen Entwicklung bewahren.
Viele gewählte Beamte aus den Ardennen und Nordvogesen haben bereits ihre Ablehnung dieses Projekts zum Ausdruck gebracht und möchten nicht, dass ihr unmittelbares Umfeld enteignet wird.
Auf anderen Kontinenten haben große Naturschutzgebiete ihre Funktionsgrenzen aufgezeigt, wenn die lokale Bevölkerung nicht assoziiert oder unterstützt wird. Doch in Paris, Brüssel und Straßburg wird weiterhin diskret und schleu Lobbyarbeit betrieben, um dieses Projekt voranzutreiben.