Les coups de vents du mois de février sur des forêts dont les sols étaient gorgés d'eau ont engendré des petits dégâts épars dans les forêts, pas toujours très visibles.
Ce phénomène se répète d'ailleurs ces derniers jours de mars avec l'ouragan Niklaus !
Ces bois épars sont difficiles à exploiter car trop disséminés pour une entreprise mais cela ne doit pas empêcher le propriétaire forestier de les rechercher pour les travailler.
Les épicéas peuvent être source de futurs foyers de scolytes, il est donc fondamental de les exploiter ou de les écorcer d'ici le 15 avril.
un épicéa isolé à écorcer pour éviter un nouveau foyer de scolytes, Phillipsbourg en mars 2015
Les feuillus fragiles, hêtre ou peupliers, ne seront plus vraiment valables l'automne prochain mais ces feuillus peuvent être transformés en bois de chauffage. Les petites chandelles sont par contre à conserver pour la faune dont entre autres les chauve - souris qui ont été clairement identifiées en tant que prédateur des chenilles processionnaires (cf document du bas de page)
une chandelle (à G) à préserver et un volis (à D) à transformer en bois de chauffage, Siewiller mars 2015
un chablis isolé de hêtre dans une zone mouilleuse de la forêt, Lohr mars 2015
Les feuillus durs, chêne, châtaignier, acacia, peuvent attendre l'automne prochain.
A télécharger :
Les chauve - souris prédatrices de la processionnaire des pins
A consulter, la page Santé des forêts
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